Texte de 2011.
Mondialisation rime avec urbanisation accélérée. En Europe, plus de 60% de la population vit en ville. En Belgique, la population urbaine atteint 97% de la population totale. La population de certaines villes, par exemple Bruxelles, ne cesse de croître. Les conséquences positives et négatives de la mondialisation se traduisent au niveau urbain. Aujourd’hui, les villes doivent relever de nombreux défis :
- Comment lutter contre la dualisation sociale et économique ?
- Comment lutter contre la fragmentation ethno-culturelle et encourager les échanges interculturels ?
- Comment assurer un accès pour tous tous à l’éducation, aux soins, au logement, à l’emploi et aux loisirs de qualité ?
- Comment optimaliser la mobilité et les transports en ville ?
- Comment répondre aux défis climatiques et environnementaux tels qu’il se manifestent localement
- Comment lutter contre le sentiment d’insécurité et améliorer la sécurité objective des citoyens ?
- Comment améliorer la participation des citoyens à la gestion de la ville ?
- Comment combiner rénovation urbaine et préservation du patrimoine architectural ?
Pour relevez tous ces défis, des politiques intégrées et transversales des grandes villes et des villes moyennes assorties de moyens financiers importants sont indispensables.
Ces politiques devraient s’inscrire dans une approche de gouvernance « multiniveaux » (ville, régions, niveau fédéral, niveau européen) en vue d’en assurer la cohérence et la comptabilité avec les politiques régionales, communautaires et fédérales.
Elles gagneraient à être discutées et imaginées dans des réseaux performants de villes au-delà de la frontière linguistique.
En d’autres mots, les villes devraient occuper une place plus centrale et disposer d’un pouvoir d’initiative plus important dans la nouvelle architecture institutionnelle du pays. Elles devraient pouvoir disposer de moyens financiers plus importants pour développer des politiques intégrées et transversales en vue de répondre aux défis auxquels elles font face.