Pas une semaine ne passe sans que la presse fasse état de comportements racistes dans les stades de football. Les faits les plus marquants se déroulent en Italie, en Belgique (Flandre), en Grande-Bretagne ou en Bulgarie. Qu’ont en commun ces 3 pays ? Je vous le donne en mille: la présence forte d’une extrême-droite populiste et nationaliste et raciste.

Le football est un miroir de la société: dans une société où les discours politiques racistes se banalisent, peut-on s’étonner qu’ils s’expriment aussi dans les stades de football. Je ne pense pas.

En revanche, le laxisme des autorités du football et très souvent des clubs est remarquable en Belgique comme ailleurs. Certes des campagnes symboliques contre le racisme sont régulièrement lancées par l’UEFA notamment mais la gravité et le caractère récurrent des faits appelle des réponses plus dures.  Il est aujourd’hui facile pour le FC Malines de condamner les agissements de certains des supporters. Il serait plus courageux de les exclure à vie du stade. Il était facile hier à l’arbitre de brandir le carton jaune au joueur de Charleroi victime d’actes racistes. Il aurait été courageux d’arrêter la partie la première fois que les chants racistes ont été entonnés. Il est facile pour les joueurs de Charleroi de consoler leur collègue. Il aurait été plus courageux de quitter ensemble le terrain accompagné de leur patron Medhi Bayat, étrangement silencieux hier soir.

L’URBSFA va-t’elle cette fois avoir la mains lourde et prendre des mesures sérieuses contre le racisme dans football? On peut rêver …

 

 

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